Chocolat Meurisse Courverture Noisette
15 novembre 2020

Ma savoureuse interview avec la sixième génération Meurisse !

Par Coralie

Prêt à en découvrir, un peu, plus sur la nouvelle génération qui a repris la plus ancienne marque de chocolat belge ? Aujourd’hui, nous allons jouer d’un peu de nostalgie mais surtout faire appel aux connaisseurs! Qui dit chocolat belge, dit « Meurisse »! J’apprends, par la presse, que les délicieuses tablettes réalisent leur retour. La sixième génération, soit les arrière, arrère, arrière-petits-fils d’Adolphe Meurisse ont racheté l’entreprise familiale.

Quelle bonne nouvelle! Je vais, enfin, retrouver le goût des chocolats de Jeanne et François, les voisins de « MamY« . Car c’est chez eux que je mangeais du Meurisse, chaque samedi matin! (Comment ça ça se voit encore sur les hanches ?)  Mamy avait comme habitude de poser des bigoudis à Jeanne. Dès que la coiffure était terminée, nous étions invitées, ma soeur et moi, à les rejoindre. Jeanne nous offrait, en remerciement, un chocolat Meurisse « Zéro » et un jus « Parassol »! (François, lui, m’a appris bien d’autres choses qu’à savourer du chocolat…découvrez, ici un autre moment partagé à ses côtés.)

Mais revenons à l’essentiel, les descendants Meurisse illustrent par cette reprise, un fabuleux exemple de transmission intergénérationnelle.

Cependant, quand on a un blog qui fête son mois d’existence et qui rassemble des lecteurs de qualité mais pas encore en quantité, comment décrocher une interview?

On écrit juste un petit mail! Et on décroche une interview Privée (Hé là gaillard !) avec Henry Van Vyve, l’un des nouveaux patrons, touché par ma demande. (Julien Doré, prends-en de la graine :-)).

Par cet accord, le nouveau boss m’a prouvé que l’adage « C’est toujours meilleur quand on y met du coeur » reste bien ancré dans l’entreprise.

Voici donc, mon interview bien différente des journalistes, mais savoureuse sur le plan intergénérationnel !

Chocolat Meurisse Présentation des Chocolats

Quel beau métier de créer des souvenirs pour des générations !

S’il y a bien quelque chose qui m’a surprise, en réalisant cet article, c’est le nombre de personnes qui ont des souvenirs liés à cette entreprise et son chocolat. Audrey me partage : « Mon grand-père achetait un bâton de chocolat aux noisettes, sur la route du retour de la mine. Quand il arrivait à la maison, il l’offrait à ma grand-mère qui partageait le chocolat entre tous les enfants ». Nicole m’écrit: « Chère Coralie, tu dois savoir qu’à mon époque, le chocolat était un produit réservé aux grands événements. Tu sais « petit », nous le mangions que pour des occasions réellement exceptionnelles, comme pour la Noël. Moi, c’est cela mon souvenir du chocolat, celui que l’on mangeait, en famille, comme cadeau pour les fêtes de fin d’année.« 

Et dans la famille Meurisse, quel souvenir garde-t-on du célèbre bâton ? Henry, me révèle : « Ce sont des souvenirs de chez ma grand-mère maternelle. Elle avait une boîte à « Couques » dans son petit salon. Ce coffret contenait des biscuits, du chocolat et un seul bâton de chocolat aux grosses noisettes. Il était réservé à notre cousin. Nous nous arrangions toujours pour lui chipper ! »

Cette révélation familiale nous amène à parler de la reprise de l’entreprise. «  Lors de nos repas, notre grand-mère, qui vivait encore à cette époque, nous partageait souvent des bribes d’histoires vécues à l’usine. La firme a été vendue par le frère de ma grand-mère. Un cousin y avait encore très brièvement travaillé. Mais la cinquième génération n’y était plus impliquée. C’est lors d’un repas plus récent, que nous avons discuté avec mes parents et mon frère de tout cela. Nous nous questionnions sur la direction que cette entreprise prendrait aujourd’hui… Quelle modernité, notre génération pouvait y apporter ? Nous avons réfléchi et sauté le pas! »

Il a fallu convaincre les américains de Mondelez de rendre à « Meurisse » ce qui appartenait à « Meurisse » ! Une offre a été réalisée et acceptée.

 L’écriture d’un nouveau chapitre de l’histoire du chocolat belge.

Le début de l’histoire est déjà bien rempli. Il va falloir composer avec un héritage de plus de 175 années. Depuis sa création, de multiples concours, créations, innovations, recettes et histoires de vies ont ponctué l’existence de l’entreprise. « Meurisse » possède un sacré ADN, basé sur la qualité, auquel le duo souhaite apporter sa contribution.

C’est prioritairement l’éthique et l’écologie qui guideront les frères : « Nous souhaitons créer un chocolat qui minimise l’impact écologique et qui soit durable. Nous avons reçu de très beaux témoignages d’anciens employés de l’entreprise qui ont qualifié la firme comme « humaine ». C’est vraiment quelque chose que nous souhaitons garder. » La sixième génération affirme des positions éthiques fortes telles qu’un revenu décent pour les cultivateurs de Cacao, éliminer le travail des enfants dans les exploitations, promouvoir une agriculture durable

Ils souhaitent également renforcer les notions d’exception et de délicatesse associées à ce produit. Le choix des ingrédients est une priorité. Les recettes et les nouvelles saveurs proposées sont véritablement originales : sel de l’Himalaya, quinoa soufflé et poivre rose, lait au caramel et sel de Mer, amandes et caramel, orange…

Selon certains magazines, les chocolats seraient « meilleurs que jamais » mais pour rester tout à fait critique, j’attends de publier l’interview pour les goûter. (Elle est bonne celle-là non ?).

On ne retrouvera pas les chocolats 2020 partout, la distribution sera réservée au magasin en ligne du site, à certaines épiceries fines… j’espère juste qu’il y en aura assez pour tout le monde ! (Ne partagez pas trop mon article :-))))

Comme dirait Mamy : « Il va falloir ruser comme un renard »

Et bien oui,  cette reprise familiale va nous inviter à la ruse ! En effet, j’ai découvert qu’une tablette « Noisettes grillées » fait partie de l‘assortiment !

Alors avis aux cousins, papis, tantines… je pense que dans les prochaines semaines, comme par le passé, ce sera l’une des saveurs les plus convoitées !

Et même si les meilleurs souvenirs du chocolat sont souvent ceux que nous avons partagé, pour les noisettes « Faut pas pousser MamY« !

Et vous, quelle sera  votre ruse pour garder le dernier morceau de noisettes grillées ? Dites-le nous en commentaire !

Merci à Henry De Vyve, de m’avoir accordé ce temps d’interview.

A bientôt pour de nouvelles découvertes, mon portrait de mercredi sera consacré à une jeune « Nanou« .

 

Coralie

Plus d’info sur le site Internet de Meurisse

Chocolat Meurisse plaque

 

 

 

 

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