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11 octobre 2020

J’ai lu pour vous ou pas, « Chère Mamie » de Virginie Grimaldi

Par Coralie

Au risque d’être perçue comme une Bobonne (ça, c’est le comble !) ou de faire douter certains de l’endroit où j’ai passé les cinq dernières années (non je n’étais pas enfermée dans une caverne), je vous confesse que je ne connaissais pas Virginie Grimaldi ! En même temps, elle ne me connaît pas non plus ! 🙂

Bref, après plusieurs petits messages relais type : « Co, tu dois lire ça » ou « Pour info, bisous », j’ai décidé de lire « Chère Mamie » de Gignie. Je m’autorise, rien que ça, à employer ce sobriquet (Oh, un mot de ma  MamY) car dès les premières pages, j’ai eu à l’impression d’avoir une nouvelle pote ! Alors quel accueil je réserve à ce recueil écrit par ma nouvelle copine ? (enfin si un jour elle lit cet article et est d’accord de le devenir). Je vous livre mon avis, juste en dessous !

 

De qui et quoi parlons-nous ?

Lorsqu’on habite un autre pays que son pays d’origine, qui de plus, s’exprime dans une autre langue que la vôtre, il faut bien se rendre à l’évidence : on perd une partie de « La Culture ». Je ne suis pas la seule à faire ce constat. J’en veux pour preuve, un récit partagé lors d’un récent repas d’expatriés. Un de mes pairs, dont j’aurai la genillesse de taire le nom (moi je ne balance pas  encore mes potes Ginie), m’expliquait qu’il y a quelques années, il avait entendu parler de 2  humoristes géniaux « Gad et Malet « . Par chance, il avait vu une affiche avant son retour au Pays ! 🙂

Et bien pour ma part, ce mois-ci, j’ai découvert le phénomène « Virginie Grimaldi ». (J’ai aussi appris à connaître Wejdene, mais bizarrement je pense que ça ne m’aurait pas manqué).

« Chère Mamie » est donc un recueil de plus de 70 lettres courtes (je l’écris en chiffres comme ça mes nombreux lecteurs français ne sont pas troublés par notre joli septante) classées selon les saisons. A l’origine, Virginie, postait ces formes de cartes postales, à l’intention de sa grand-mère et de son papi, sur le réseau social « Instagram ». Au cours des différents salons qu’elle réalise pour promotionner ses romans, l’autrice reçoit de nombreux avis positifs sur ses correspondances. Plusieurs lecteurs lui manifestent leur envie et impatience de découvrir des nouvelles missives.

Suite à cet engouement, Virginie Grimaldi décide donc de compléter cette collection, mais surtout la faire éditer en version papier pour une bonne cause ! Et sans vous dévoiler la fin (« spoiler » comme disent les jeunes), c’est un des plus, qui va me permettre de composer mon avis. Les bénéfices des ventes seront reversés à l’association « CékeDuBonheur », association qui permet d‘améliorer la qualité de vie pour les enfants hospitalisés. L’ensemble fait 231 pages et je l’ai acheté pour 5 €, toutes taxes comprises.

Au fil des saisons, sur une année, nous accompagnons l’autrice (mais oui, même si il est moins répandu que le mot « auteure » nous pouvons utiliser « autrice », vous me remercierez quand vous gagnerez au Scrabble face à Mamy), dans ses nombreux déplacements professionnels et personnels. C’est sur ce quotidien qu’elle écrit à sa Mamie et son Papi.

 

Et finalement, tu en penses quoi de « Chère Mamie » ?

J’ai pris plaisir à retourner dans certaines villes comme Colmar, Biarritz ou encore l’Ile de Ré. Le ton dynamique et la curiosité de découvrir une autre carte postale nous accompagnent tout au long de la lecture.

Je me suis retrouvée de nombreuses fois, dans les aventures, comme si j’y étais avec ma soeur ou mes amies.

C’est léger, c’est certain, c’est un livre « Feel Good », qui nous fait sourire, parfois même rire.

Certains thèmes « stéréotypes » comme les régimes, la beauté féminine…sont, à mon goût, un peu surexploités.

Je pensais découvrir plus de transmission intergénérationnelle, un partage de certains souvenirs à Dinard, des jeux d’enfance…sont bien expliqués, mais ce n’est pas le fil rouge du bouquin. Cependant, le livre en lui-même est un sacré exemple de transmission. De fait, Virginie Grimaldi explique dans sa préface que c’est sa grand-mère qui lui a donné l‘amour des mots. Elle lui dédie ce livre et de plus pour une bonne action.

Et puis, c’est décomplexant, tant sur l’aspect de la gestion de la vie quotidienne et la charge mentale qu’elle induit que sur le fait qu’on peut écrire simplement dans le but de faire sourire. (Et pour certains articles de ce blog, ça m’aide merci Ginie)

Je ne sais pas si ma « MamY » est prête à lire l’épisode du string, de l’olive noire ou de la pipe…donc plus à conseiller aux Mamies et autres personnes qui ont un certain sens du second degré.

J’aimerais d’ailleurs avoir l’avis d’autres personnes sur ce bouquin et sur les prochaines lectures.

Alors si vous êtes prêt(e) à lire un livre de temps en temps qui traite de la thématique de la transmission intergénrationnnelle ? A me consacrer un peu de temps pour partager votre avis, contactez-moi pour que nous puissions en discuterVirginie Grimaldi a aussi écrit un roman qui approche le thème de la maison de retraite : « Tu comprendras quand tu seras grande ». Ce sera une de mes prochaines lectures, le titre est déjà sur la liste de mes souhaits pour les fêtes de fin d’année.(Un petit rappel ici ne fait pas de tort vu que toute ma famille a la gentillesse de lire mes articles pour augmenter mon trafic et être mieux classée dans Google).

Je vous souhaite une très belle semaine. Rendez-vous mercredi, pour découvrir le passionnant témoignage d’un Papi.

 

Merci de m’avoir lue.

 

Coralie

 

 

Sources : www.babelio.com

Envie d’en savoir plus sur Virginie Grimaldi voici son site.

 

 

 

 

 

 

 

 

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