faut pas pousser mamy no-télé
25 mars 2022

J’ai pris le risque de passer à la télé ! Faut pas pousser Mamy l’envers du décor de ce passage à notélé.

Par Coralie

Il y a quelques jours, j’ai eu la sacrée opportunité de faire connaître un peu plus le projet « Faut pas pousser MamY ». Dans le cadre de l’émission télé « Zone Franche », Gaëtan Lebailly, rédacteur en chef de notélé, m’a invitée à parler du projet aux téléspectateurs de cette chaîne locale.

Et même si je savais que cette possibilité était une réelle chance pour « Faut pas pousser MamY », je percevais, également, cette expérience comme un risque. C’était « mon envers du décor ».

J’ai décidé, dans cet article, de vous écrire quelques lignes sur cette expérience, mais aussi vous partager les raisons pour lesquelles, je suis heureuse d’avoir pris ce risque.

Vous n’avez pas vu l’émission, découvez-la ci-dessous.
Zone franche « Faut pas pousser mamY »

Se préparer à passer à la télé.

Préparer son intervention.

Car on a beau dire, arriver chez les gens par le biais de la petite lucarne, cela reste quelque chose d’impressionnant. En tous les cas, pour les personnes, qui comme moi, sont peu habituées à cet exercice. Pour me rassurer, une bonne préparation était nécessaire et malgré que je connaisse mon sujet, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller relire des théories, données scientifiques…une partie de la la nuit qui précédait ma rencontre avec le journaliste afin de réaliser la rencontre préparatoire.

Dans nos sociétés le quantitatif prend souvent le pas sur le qualitatif, si chacun de nous peut mesurer les bienfaits de la transmission intergénérationnelle au quotidien, je sais qu’une partie de l’audience a besoin de chiffres ! Que je n’ai finalement pas tous cités 🙂 Comme aurait dit MamY : « Chassez le naturel, il revient au galop », j’ai préféré parler de ce que l’on vit !

Certains chiffres sont cependant éclairants dans la thématique intergénérationnelle.

En effet, certaines études valent quand même le coup d’oeil. Et si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter les derniers résultats de l’OMIG (Observatoire du Management Intergénérationnel) qui partage des chiffres éclairants sur cette thématique en entreprise. Découvrez les chiffres clés, ici. Mon chiffre marquant ? « Dans 8 entreprises sur 10, la coopération entre générations accroît la créativité et l’innovation. »

Vu que l’intergénérationnel en entreprise, n’est pas la priorité actuelle de « Faut pas pousser MamY », une autre étude, publiée il y a quelques semaines, avait aussi retenu mon attention. Elle concernait les neurosciences et l’empathie émotionnelle vécue par les grands-mères à la vision de leurs petits-enfants. Vous en avez peut-être entendu parler car largement relayée par la presse.

Je l’ai approchée brièvement lors de l’interview, mais voici le lien qui l’explique.

Celle-ci faisait parfaitement échos à certains témoignages reçus dans le cadre des 52 portraits et plus précisément à celui de Katty qui déclarait que ces petits-enfants avaient été ses meilleurs médicaments, que vous pouvez relire ici.

une grand-mère témoigne

Katty, nous raconte comment ses petits-enfants ont été ses meilleurs médicaments.

Se préparer soi !

Mentalement d’abord, parce que parler des étapes de la vie, cela fait ressortir des émotions. J’ai passé une heure avec Gaëtan, qui par son professionnalisme a remis de l’ordre dans les idées que je souhaitais partager, a ciblé les éléments les plus importants, et les lignes directrices du projet. Car nous partions dès le début avec une difficulté, le temps, nous ne disposions que ou de 18 minutes !

Mais physiquement aussi, car j’ai grandi avec l’idée que l’on se présente « joliment » lors d’une rencontre importante, j’ai donc « fait mon dimanche » pour citer MamY, pour être à la hauteur de la veste de costume et de la chemise blanche du présentateur. Il faut également signaler que j’ai eu la chance de me faire chouchouter par une fantastique maquilleuse, et cela aussi ça prépare 😉

L’entrée sur le plateau.

L’entrée sur le plateau est la prochaine étape et quand on y arrive cela en jette ! Avec une ambiance super intimiste provoquée d’une part par le décor sobre de l’émission « Zone franche », mais aussi par le fait que nous n’étions que 2 sur le plateau ! Un peu comme notre conversation préparatoire de la vieille. Autre fait déroutant Messieurs, Dames, plus aucun caméraman ne se trouve aujourd’hui derrière les caméras ! Tout est géré par la régie qui se trouve à l’étage. A mon avis, mon air étonné, à 15 minutes de l’enregistrement a mis la puce à l’oreille du journaliste qui m’a expliqué que personne d’autre n’arriverait sur le plateau. 🙂

Le tournage.

« On lance dans 13 secondes, bonne émission à tout le monde, bonne émission Coralie ». Je bloque, encore quelque chose transmis par la famille, la superstition pourquoi 13 ???

Mais déjà, le générique de lancement est terminé et la présentation est lancée. Dans ma tête les idées se bousculent : rester authentique, savoir que l’on sera jugé, que le stress peut induire une erreur ou une omission mais garder le cap comme depuis le début du projet et faire passer ce qui me fait vibrer.

Puis c’est déjà la fin… et la diffusion.

Car 18 minutes cela peut passer très vite, comme pour cette émission. Ou cela peut-être long comme me l’a déclaré ma fille au visionnage !

Mais c’est aussi prendre le risque d’être jugée comme :

  • une idéaliste qui n’a pas les pieds sur terre,
  • une « impostrice » qui parle des maisons de retraite alors qu’elle n’y a jamais travaillé de façon rémunérée
  • quelqu’un qui déçoit pour ceux qui me suivent depuis le début, car il y a maintenant de la recherche de bénéfices alors que depuis bientôt deux ans, j’offre gratuitement tous les contenus de « Faut pas pousser MamY »,
  • une personne qui ne peut pas être prise au sérieux car je peux, par exemple, confondre deux pays…

Ou encore, de recevoir des signaux d’autres indépendants qui te disent que clairement pour l’implication demandée les ventes des « Petites boîtes » ne rapportent pas assez…

Et si on prenait un autre angle, comme les caméras ?

Car, si l’on change la prise de vue, cela permet de mesurer le risque et se dire que grâce à cette diffusion :

  • J’ai reçu beaucoup de retours positifs sur mon intervention et sur ma jolie chemise ! 🙂
  • Plusieurs aînés, une association et un indépendant m’ont déjà contactée pour me dire qu’ils sont très intéressés par mon projet,
  • Que j’ai un joli « Biais » comme l’appellent les scientifiques, même si moi j’appelle cela « les jolies surprises ». Plusieurs femmes en transition professionnelle me contactent, car elles se posent également les questions que je me posais il y a quelques mois, ou encore aujourd’hui.
  • Que d’autres indépendants m’ont soutenue, encouragée, écrit et proposé leur aide
  • Que j’ai pris un risque, car comme je le dis souvent,« une vie sans risque, n’est pas une vie », et que cette expérience m’apprend une fois de plus à être bienveillante envers moi-même.
Finalement, cette émission est un pas de plus pour continuer ce que j’ai commencé depuis des mois avec ce projet : « Etre douce avec moi-même, comme des grands-parents ou des aînés qui à l’âge de la maturité, se focalisent sur ce qui fait sens et surtout le transmettent ».
Je souhaitais vous partager cette citation pour conclure. Elle résume simplement mon nouveau projet et ma nouvelle direction de vie.

« La transmission, c’est une attention portée à un autre qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même. » C Singer.

Voilà un article un peu différent de ce que je vous propose à l’habitude, sur l’envers du décor de notélé mais aussi de mon projet et ma personnalité.

J’espère que celui-ci vous a plu. Au plaisir de vous retrouver ici ou en chair et en os !

N’hésitez pas à me laisser un petit message en commentaire

 

Coralie

 

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