arbre généalogique famille
25 juillet 2021

Comment Pascal a réalisé, depuis chez lui, l’arbre généalogique de sa famille directe.

Par Coralie

Et pourquoi pas nourrir son temps, en réalisant un arbre généalogique ? C’est de cette hypothèse qu’est parti Pascal, pour se plonger dans cette recherche liée à la famille. Suite à une opération du dos, ce jeune grand-père savait qu’il serait immobilisé plusieurs semaines. C’est pour cette raison qu’il a eu l’idée d’enquêter sur cette famille qu’on disait venir du Sud…

De cette manière, il a pu reconstruire son propre scénario familial avec ses découvertes, rebondissements et surprises !

Pascal nous livre, aujourd’hui, quelques anecdotes et conseils liés à cette expérience généalogique.

Bienvenue, pour ce nouveau portrait « Faut pas pousser Mamy ».

Remplir son temps ? Non, merci !

« J’en ai découvert un peu plus sur la généalogie, lors de la participation à un salon régional. J’y ai retrouvé une personne que j’avais connue dans ma jeunesse et qui était devenue une spécialiste en la matière. Je m’y étais mis petit à petit, avec son aide, mais je manquais de temps pour vraiment m’y plonger. Lorsque j’ai appris que je devais subir une intervention au niveau du dos, qui m’immobiliserait plusieurs semaines, directement je me suis dit que je consacrerai ce temps à la réalisation de mes recherches. Ce serait beaucoup plus intéressant que de regarder les Feux de l’Amour ! »

Et sur ce point, Pascal a la bonne intuition. Car si sa famille contait des contrées et des épopées depuis le sud, il a vite constaté que le sud peut parfois être très proche : « Je suis remonté jusqu’en 1600, et j’ai pu recouper mes recherches avec celles d’une cousine. Dans la famille, nous avons la peau mate et les cheveux foncés. Selon mes aïeux, nous venions du Sud et plus particulièrement de l’Espagne, avec un arrêt en Bretagne…Il n’en est rien, nous venons simplement du sud de Tournai ! »

Des recherches depuis la maison qui lui permettent de découvrir une grande famille.

Et comme lors de la réalisation de cet arbre généalogique, mon portrait est immobilisé, il utilise énormément Internet pour effectuer ses recherches. À  savoir, de nombreux sites utilisent des données transcrites, des archives numérisées pour vous accompagner dans la recherche de vos origines. Pascal me partage : « Ce qui est particulier, c’est que j’étais toujours à la maison. J’ai utilisé énormément de sites comme geneatchtimi, geneanet, myheritage, guide généalogie ou encore Filae. Petit à petit, j’écrivais sur des petits papiers et l’ami retrouvé sur le salon m’aidait ? Je découvrais des photos aussi, par exemple de mes arrières grands-parents que je n’ai pas connu. Dommage, que la photo n’ai pas été inventée encore plus tôt car le fait de pouvoir attribuer un visage à nos ancêtres procure une sensation particulière. J’ai également répertorié 57 cousins et cousines ! Et j’ai pu grâce à Facebook, reprendre contact avec certains d’entre eux. Ce qui est assez incroyable, c’est que grâce à cette recherche je me suis découvert une cousine férue de généalogie qui habite à 10 kilomètres de chez moi ! Ce qui m’a permis de compléter mon arbre ! »

Un arbre avec des racines, mais aussi des branches vers l’avenir.

arbre généalogique familial

Photo de Jérémy Bishop

 

Et au fil des recherches et du temps qui passe, Pascal apprend qu’il va être grand-père pour la première fois. À ce moment-là, son arbre généalogique n’est pas encore réalisé en version informatisée, mais il décide de le présenter à ses enfants. « Ils ont découvert tout ce travail dessiné sur papier. Si cet arbre généalogique avait pour objectif d’être une activité intéressante, il me permettait aussi de trouver et laisser une trace. « 

Et sans le savoir, cela allait particulièrement se concrétiser : « Ils ne m’ont rien dit au moment de la découverte, mais deux prénoms ont particulièrement plu à ma fille et à mon beau-fils. Dans ces deux prénoms, il y avait Marceau, celui d’un de mes oncles. C’est, aujourd’hui, le prénom de mon premier petit-fils ! »

Et si Marceau est encore jeune aujourd’hui, pour lui parler de l’arbre, Pascal réalise une jolie analogie.

L’apprentissage de la patience.

Ainsi, quand il sera venu le temps de présenter cette réalisation à ses petits-enfants, mon portrait voudra leur transmettre l’importance d’être patient. « Je pense que c’est un des rôles des grands-parents, apprendre à être patient. Nous avons le temps pour cela, pour apprendre que tout ne vient pas tout de suite, qu’il faut apprendre à attendre. Pour réaliser son arbre généalogique, c’est la même chose. C’est une activité qui prend du temps, et qui demande énormément de ténacité. En tant que grand-père, c’est quelque chose qui me tient à coeur de faire passer. Par exemple, quand je vais à la pêche avec mon petit-fils, il prie pour que l’on pêche immédiatement un poisson. Moi, je prie pour que nous n’en pêchions pas ! C’est un excellent apprentissage de savoir que nous n’avons pas toujours tout de suite quelque chose que nous avons demandé. »

Mais Pascal aime aussi partager le picard avec ses petits-enfants. Il me quitte avec un « Ché quand te veux », merci Pascal pour cet échange ! Quelques jours plus tard, Pascal m’a recontacté, pour me repréciser quelques éléments et me signaler : « Je vais m’y remettre, ton coup de fil m’a redonné envie de reprendre des recherches. »

Depuis le début de cette aventure, plusieurs lecteurs me contactent pour me signaler que, suite à la lecture d’un article, ils commencent une activité, recherchent ou expérimentent un nouveau volontariat, mettent sur pieds de nouvelles activités à destination d’autres générations…Comme vous le savez, peut-être, je suis animatrice. C’est mon métier passion, celui qui me permet de mettre de la vie dans les vies des personnes que j’accompagne. Des témoignages comme celui de Pascal, ou d’autres lecteurs, me prouvent que ce projet de Blog est « dans le bon ». Mais aussi, que la magie d’Internet me permet d’impulser, parfois à des centaines de kilomètres et sans vous connaître, des projets qui renforcent les liens entre générations. Dans les prochains mois, j’aimerais que « Faut pas pousser Mamy » développe encore plus nos passions…

Et vous, avez-vous réalisé votre arbre généalogique ?

Quel est votre meilleur conseil pour un débutant ?

Cette activité pourrait-elle vous plaire ?

Dites-moi tout en commentaire.

Nous nous retrouvons, dès la semaine prochaine, pour un nouveau portrait qui complétera cette série de 52 portraits.

D’ici là, que tout aille bien pour vous.

Coralie

 

 

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